Les 4 limites du vieux Marketing illustrées dans Better Call Saul

Il y a 2 types de Marketing : le vieux et le moderne. L’un fonctionne et l’autre est terriblement inefficace. Évidemment, vous savez lequel. Pourtant, beaucoup d’entreprises continuent d’investir des milliers d’euros dans des actions Marketing périmées. C’est le cas du héros dans Better Call Saul !

Dans les extraits décryptés dans la vidéo, on retrouve James McGill – qui n’est pas encore Saul Goodman pour les fidèles de la série – en train de travailler un spot télé devant un panneau publicitaire.

Comme vous le verrez, les choses ne vont pas se passer comme prévues… 😅

Ces extraits de la série Better Call Saul illustrent très clairement les limites du Marketing à l’ancienne, qui fonctionnait encore dans les années 2000 mais qui n’est clairement plus adapté aujourd’hui.

1. Avec le vieux Marketing, les prospects ne sont pas qualifiés

Dans les premiers extraits de Better Call Saul, on voit que James McGill a chopé plusieurs RDV grâce à son reportage et son panneau publicitaire.

C’est plutôt cool non ?

Le problème, c’est que James n’a aucune idée de qui ils sont ces prospects. Sont-ils vraiment qualifiés en tous cas suffisamment pour les convertir en clients ? Voyons-ça.

D’abord, James va en RDV chez Richard Sypes

Belle propriété, ça sent le gros budget et l’affaire en or pour James. Mais il n’est pas au bout de ses surprises.

Mais en fait, son 1er prospect est totalement perché et souhaite obtenir l’indépendance de ses terres vis-à-vis des États-Unis.

Un prospect foireux… Ça nous est tous déjà arrivé non ?

Dîtes-moi en commentaires si vous avez des anecdotes à ce sujet, j’en ferai une vidéo prochainement à l’instar de celle que j’ai publié sur vos pires anecdotes Marketing.

Le 1er prospect était pourri mais peut-être que les prochains seront meilleurs ?

James enchaine sa tournée.

Le deuxième prospect généré avec la campagne Marketing de James a inventé les toilettes qui encouragent les enfants à faire leur besoin et il veut déposer un brevet…

Inutile de dire que ça ne va pas conclure ! Direction le 3ème et dernier prospect généré grâce à l’opération Marketing Old School.

Vous voyez le genre. Une mamie qui à quelques dizaines de dollars en poche pour faire un testament.

On est loin d’un retour sur investissement pour James qui aura dépensé des milliers de dollars pour son spot télé et son panneau publicitaire.

Imaginez la tronche de votre patron si vous lui faites investir un budget Marketing pour un tel résultat ? C’est pourtant ce que beaucoup font quand ils continuent à investir dans le vieux Marketing.

Cet extrait nous en démontre clairement les limites.

Quand vous investissez dans de la publicité papier, physique, télé ou radio, vous n’avez aucune idée de qui vous allez toucher ni du volume de personnes que vous allez toucher.

Alors qu’avec le Marketing Digital, vous savez tout en temps réel.

Vous pouvez checker des outils comme Google Analytics pour voir combien de visiteurs sont sur votre site Internet et qui ils sont.

Mieux, avec la technique du Lead Scoring, vous pouvez mesurer la qualité de vos prospects de manière automatique.

Le Lead Scoring, c’est une technique qui consiste à attribuer des points à un prospect ou à en retirer en fonction de ses caractéristiques.

comment noter vos leads avec le lead scoring

Prenons le cas de la mamie de James :

Imaginons qu’au lieu de le découvrir via un panneau publicitaire, elle le découvre sur une vidéo YouTube. Elle regarde la vidéo de James, elle adhère au message et décide de se rendre sur son site internet.

Mamie remplit un formulaire de contact dans lequel elle communique à James McGil des informations clés comme son besoin et son budget.

Et là, bam : McGil reçoit une notification qui lui dit que Mamie a remplit une demande de contact, qu’elle à un budget de 80€ et qu’elle souhaite faire un testament. Note du prospect : 8/100.

Idem pour le mec qui veut son indépendance ou l’autre avec ses toilettes. Lui, il aurait eu -40/100 !

Avec ces informations, James aurait gagné une journée de RDV foireux. Malheureusement, tout ça n’est pas possible avec le vieux Marketing !

Dans ces extraits, on voit un autre problème :

Les actions Marketing périmées de James ne répondent plus aux attentes de l’acheteur moderne qui démarre et mène la majorité de sa réflexion d’achat directement sur Internet avec Google et les réseaux sociaux.

bien referencer son site web en B2B est essentiel

On le voit bien : les seuls prospects que McGil arrive à choper sont des personnes totalement déconnectées du monde réel, qui sont à côté de la plaque.

Les autres ne prennent pas leurs décisions d’achat depuis un panneau publicitaire. Ils réfléchissent et se servent d’Internet pour ça.

Malheureusement pour James, il n’est pas présent sur Internet. Au contraire de ses concurrents !

2. Avec le vieux Marketing, le positionnement est trop light

Si les résultats de James McGil sont si mauvais, c’est en partie parce qu’il n’a pas pris le temps de bien travailler son positionnement.

Internet a profondément changé les attentes et comportements de l’acheteur. Il a maintenant l’embarras du choix et il est sur-sollicité.

1200 publicités par jour contre 200 dans les années 1980s

On est confronté à 1200 messages publicitaires par jour contre seulement 200 dans les années 80. Pourtant notre capacité d’attention n’a pas augmenté, bien au contraire.

Une étude démontre que notre temps d’attention est de 8 secondes. C’est moins qu’un poisson rouge !

comment attirer l'attention avec un article de blog en B2B

Du coup, pour tirer son épingle du jeu, il faut pouvoir compter sur un avantage concurrentiel fort : une spécialité indéniable.

Et finalement Saul va le comprendre après ce triste épisode.

Et comme on va le voir dans l’extrait vidéo, ce positionnement va lui permettre de signer rapidement de nouveaux clients !

3. Avec le vieux Marketing, les actions ne sont pas assez ciblées

La clé pour gagner des clients avec le Marketing, c’est de réussir à envoyer le bon message, à la bonne personne, au bon moment et au bon endroit.

histoire du marketing

Si on reprend l’histoire du Marketing avec cette frise, on remarque qu’on a commencé par le Marketing de masse qui consistait à envoyer le même message à tout le monde.

On est passé ensuite au Marketing de segment qui consistait à trier ses cibles pour leur envoyer des messages légèrement adaptés. Est venu ensuite dans les années 2000 le Marketing de Personne : envoyer le bon message à la bonne personne.

Puis maintenant, on est dans le Marketing d’expérience : envoyer le bon message à la bonne personne oui mais ça ne suffit plus. Il faut aussi l’envoyer au bon endroit et dans le bon timing.

créer un emailing c envoyer le bon message a la bonne personne au bon moment

Communiquer sur un panneau publicitaire sur un parking, est-ce que c’est le bon moment et le bon endroit ?

Quand on regarde le message de la pub, est-ce qu’il est bon ? Pas certain !

Mais James McGill va rectifier le tir maintenant qu’il a validé son positionnement.

On le retrouve quelques temps plus tard. Dans une maison de retraite !

Gros Hack : James place un message publicitaire au fond d’un pot de gelée dont les seniors raffolent !

Envoyer le bon message, à la bonne personne, au bon moment et au bon endroit ! On y est !

4. Le vieux Marketing n’apporte pas de valeur ajoutée

Comme je le disais tout à l’heure, attirer et surtout retenir l’attention des clients n’est pas simple aujourd’hui !

Rappelez-vous : 1200 messages publicitaires par jour contre 200 dans les années 80.

La clé est simple : vous devez arrêter de vendre et commencer à apporter de la valeur.

Quelle est la valeur d’un panneau publicitaire ? D’un spot télé qui dit que vous êtes le meilleur ou le moins cher ?

Cherchez pas, y’en a pas !

Better Call Saul illustre bien ce point dans le dernier extrait de la vidéo.

Juste génial !

Dans le but de générer des prospects qualifiés – des seniors qui souhaite faire appel à un avocat pour faire leur testament – James leur propose un bingo.

C’est un peu caricatural mais c’est une bonne pratique du Marketing moderne !

Pour réussir sur le web, vous devez publier un contenu qui répond à au moins l’une des 4 vocations suivantes :

  • Un contenu qui éduque ;
  • Qui informe ;
  • Qui solutionne
  • … ou qui DIVERTIT !

Là, on est en plein dedans, inspirez-vous en pour votre stratégie Marketing !

Quand vous vous apprêtez à publier un contenu marketing, demandez-vous s’il éduque, informe, solutionne ou divertit.

Si ce n’est pas le cas, vous savez ce qu’il vous reste à faire ? Mettez-le à la poubelle !